Actuel

Zurich, le 2 février 2015

Deux nouveaux médicaments qui guérissent l’hépatite C figurent sur la liste des spécialités depuis hier. Comme auparavant avec la molécule Sovaldi, l’OFSP impose une limitation d’usage qui limite l’accès aux patients qui sont déjà gravement malades. La conséquence: un grand nombre de patients se voient privés de la possibilité de guérir. Lire la suite…

L’Association à but non lucratif „Conseil Positif Suisse“ s’ouvre aussi aux personnes affectées par l’hépatite C.

Manifeste l'hepatite C

Manifeste_l_hepatite_C.pdf

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Le groupe stratégique à l'origine de la «campagne LOVE LIFE» a rejeté la critique émise par le CONSEIL POSITIF sur la campagne actuelle. Le CONSEIL POSITIF exige que les personnes atteintes du VIH soient impliquées et que leurs voix soient prises au sérieux.

Dans son courrier de réponse, le groupe stratégique à l'origine de la «campagne LOVE LIFE» reconnaît le principe de non-discrimination des personnes atteintes du VIH. Nous le saluons. Mais ce principe ne doit pas se figer en une simple déclaration d'intention.

Le CONSEIL POSITIF a émis la critique selon laquelle le slogan «Ne regrette rien» discrimine les personnes atteintes du VIH. C'est avec stupéfaction que nous constatons que le groupe stratégique n'est apparemment pas disposé à prendre au sérieux cette critique émise par des personnes atteintes du VIH. L'affirmation selon laquelle la critique n'est pas justifiée est trop facile et fait preuve d'un manque d'intérêt.

Les personnes séropositives sont la cible de discriminations diverses dans leur quotidien et ce, aujourd'hui encore. C'est ce que révèlent les cas de discriminations (env. 90) signalée tous les ans à l'Aide Suisse contre le Sida. Le terme «regret» est étroitement lié à des sentiments de culpabilité, de dégoût, de dévalorisation ou de péché. Et cela n'a strictement rien à voir avec une sexualité voluptueuse.

Avec des termes moralisateurs, la campagne LOVE LIFE alimente des sentiments négatifs. Ceux-ci ouvrent la porte à une auto-stigmatisation et compliquent la tâche aux personnes séropositives, lorsqu'il s'agit de bien gérer leur infection.

C'est pour cela que le CONSEIL POSITIF est intervenu tôt dans la campagne et a présenté ses objections face à ce slogan. Apparemment, il a été décidé de ne pas les prendre en compte. Est-ce cela une participation judicieuse?

Nous rappelons que depuis 1994, toutes les organisations dans le domaine du VIH sont tenues de mettre en œuvre le principe GIPA. Nous attendons de ce fait que nos objections soient prises au sérieux et qu'elles engendrent des réactions appropriées. Nous poursuivons en outre notre engagement, pour que le principe de non-discrimination ne se cantonne pas à une simple déclaration d'intention, mais qu'il soit réellement mis en œuvre, notamment par la participation judicieuse des personnes atteintes du VIH.

CONSEIL POSITIF SUISSE

 

 

«Ne regrette rien», tel est le titre de la campagne LOVE LIFE tout récemment lancée par l'Office fédéral de la santé publique. Le message véhiculé: ceux et celles qui se protègent n'ont donc rien à regretter. Or pour les personnes séropositives, ce message est difficile à entendre.

Les campagnes LOVE LIFE - anciennement campagnes STOP SIDA - se faisaient toujours un point d'honneur d'intégrer les personnes atteintes du VIH et de ne pas brandir des arguments moralisateurs. Lors des premières campagnes STOP SIDA, l'on avait d'ailleurs explicitement mis en avant la solidarité envers les personnes séropositives. Apparemment, il n'en est plus rien aujourd'hui.

Dans la campagne actuelle, tout est axé sur un manifeste. Il s'agit notamment d'adhérer au slogan «Je ne regrette rien. J'y veille.» Si l'on retourne cette déclaration, cela signifie que les personnes séropositives doivent le regretter toute leur vie.

Ainsi les principes appliqués jusqu'à présent dans la prévention du VIH consistant à éviter les termes sciemment chargés de morale tels que la culpabilité, le regret sont jetés par-dessus bord.

Nous protestons contre cela! Nous attendons de l'Office fédéral de la santé publique que la campagne soit reconsidérée, que dans notre pays les personnes touchées soient prises en considération et que leurs voix soient prises au sérieux. Car c'est bien connu: discriminer les personnes séropositives est un piètre service rendu à la prévention du VIH.

Conseil Positif Suisse

 

GENÈVE, 20 SEPTEMBRE 2011 Le Groupe sida Genève a soumis un questionnaire aux candidats romands aux élections fédérales du 23 octobre prochain. Celui-ci porte sur huit enjeux majeurs de la lutte contre le sida au niveau national et international. Près d'un candidat sur sept y a répondu.

 

Le questionnaire

Anticipant les principaux enjeux de ces quatre prochaines années (assurances, migration, coopération), le Groupe sida Genève a souhaité connaître la position des candidates et candidats romands au Conseil national et au Conseil des Etats, vis-à-vis des problématiques de portée nationale et mondiale liées au VIH/sida.

 

Taux de participation

Envoyé à 820 candidats romands au mois d’août dernier, ce questionnaire a été rempli par 112 répondants au 12 septembre 2011: près d'un candidat sur sept a ainsi fait valoir ses positions.

 

Quelques résultats

  • 96% des répondants se prononcent contre l’exclusion des personnes séropositives de la couverture d’assurance privée (complémentaire santé, assurance perte de gain, assurance vie), qui constitue pourtant la pratique courante à l'heure actuelle envers les patients chroniques.
  • 9 répondants sur 10 plébiscitent une loi fédérale interdisant les discriminations.
  • Deux tiers des répondants (64%) se disent également en faveur de la dépénalisation de la transmission du VIH ou de l'exposition au virus lors de relations occasionnelles consenties. La Suisse a l'une des législations les plus sévères en la matière et à ce jour une cinquantaine de condamnations ont été prononcées dans notre pays à l'égard de personnes séropositives.
  • Les récentes crises financières ont eu des effets dévastateurs sur le financement de l’aide au développement. La taxe Robin des Bois sur les spéculations de change, visant à pallier ces effets pour financer les urgences sociales et environnementales parmi lesquelles la lutte internationale contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a été plébiscitée par 101 répondants (90%) alors que 8 s'y disent opposés.

 

Tous les résultats détaillés par candidat, par canton et par parti sont publiés sur: 

www.groupesida.ch/federales2011

 

Pour tout complément d'information:  

Deborah Glejser, porte-parole  
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